Construire nos espaces de vie

Plusieurs espaces bâtis – propriété de la ville ou de particuliers – ont pendant de longues années été laissés pour ainsi dire à l’abandon, sans projet ou dans un état de fragilité avancé. Depuis notre prise de fonction, nous travaillons pour trouver des solutions tout en prenant en compte les contraintes réglementaires et financières fortes qu’impose cette gestion patrimoniale. L’enjeu pour notre ville se situe à plusieurs niveaux : tout d’abord assurer la sécurité, mais aussi développer l’attractivité de la ville en revalorisant notre centre-ville et donc en mettant en valeur notre très beau patrimoine. Ce dossier est l’occasion de faire le point : diagnostic et objectifs. Mais aussi mesurer le chemin à parcourir pour mener à bien l’ensemble de ces dossiers.

Depuis la démolition de la boulangerie en 2019, le mur d’enceinte de la cour Saragosse qui permettait il y a quelques siècles de protéger notre ville alors fortifiée nécessite des travaux de «toilettage» : remplacement de pierres, consolidation de chaîne d’angle, arase. Une fois ces travaux effectués sous la direction d’un architecte, il sera possible d’aménager l’espace devant le mur. Les travaux de restauration commenceront dès cet automne pour une durée d’environ 3 mois. Sécurisé et mis en valeur, le mur permettra d’aménager une esplanade végétalisée.

Les premières alertes sur des chutes de morceaux de pierres depuis la flèche du clocher datent de 2008. L’an dernier un fleuron s’est détaché de la flèche pour finir sa course sur le chemin de ronde du clocher. Il devenait donc urgent d’intervenir. Les travaux sont imposants : reprise de la chambre des cloches à partir de septembre dans un premier temps. Puis intervention sur la flèche du clocher l’année prochaine.

Devenue dangereuse, cette maison acquise par la ville en 2017 ne pouvait plus être conservée. La démolition a été faite en mars dernier. Il faut maintenant repenser l’espace. Une concertation avec les habitants du quartier sera organisée à l’automne afin de tracer les grandes lignes de ce que deviendra l’ensemble de cet îlot.

Acquis par l’équipe précédente via l’Etablissement Public Foncier de Nouvelle Aquitaine en 2017 dans le but de le démolir, ce bâtiment est resté à l’abandon car l’Architecte des Bâtiments de France n’a pas donné d’avis favorable à cette demande. Cette ancienne pizzeria qui avait subi un incendie en 2014 se dégrade donc chaque année davantage et menace la sécurité des bâtiments voisins. Des travaux de désamiantage et de sécurisation démarreront en septembre. Puis des études archéologiques seront menées. Une fois ce travail fait, une réflexion sur le devenir de cet îlot devra être effectuée

Ces immeubles  des 1,3,5 et 7 rue Taupineau ont été acquis par l’ancienne équipe municipale auprès de l’Etablissement Public Foncier de Nouvelle Aquitaine en vue d’une réhabilitation. Nous avons depuis retravaillé le projet en partenariat avec Immobilière Atlantique Aménagement afin que notre ville n’ait pas à supporter le coût de la réhabilitation. Six logements – dont 4 en accessibilité – seront rénovés et deux cases commerciales répondant aux besoins actuels en terme de superficie seront créés dans le but d’œuvrer à la reconquête commerciale de la rue Taupineau. Les travaux devraient commencer en fin d’année. 

La précédente équipe municipale en avait fait l’acquisition via l’Etablissement Public Foncier de Nouvelle Aquitaine en vue de le démolir et réaliser un espace vert. Les coûts importants de cette démolition ont conduit à étudier d’autres options et notamment la réhabilitation en cellules commerciales de cet espace afin de contribuer à la redynamisation du centre-bourg.

Ce bâtiment privé à l’abandon depuis plusieurs décennies était très dangereux. Nous avons cherché une solution afin de réhabiliter ce lieu à un coût soutenable pour la collectivité avec la construction de logements neufs. L’Association ADANE a découvert une fresque à l’intérieur et nous a présenté un autre projet visant la réhabilitation de cette bâtisse. Les garanties financières et méthodologiques nous ayant été présentées, nous avons fait le choix d’abandonner notre projet initial au profit de celui de l’ADANE.

Au cœur de notre centre-ville, ce très bel hôtel qui n’était plus utilisé depuis 2008 fait en ce moment l’objet de travaux conséquents afin de pouvoir accueillir les associations culturelles dès 2023.

Afin de rendre possible la circulation entre les passerelles installées il y a bientôt deux ans, il était nécessaire de faire des aménagements car le sol aux abords de la Sèvre est peu praticable par temps humide. En poussette, à vélo ou simplement à pied il sera alors possible de passer du Moulin du Tan au Faubourg Charrault sur un ponton en bois surélevé de 30 à 40 cm au-dessus du sol. Chacun pourra ainsi profiter des bords de la Sèvre en toute saison tout en respectant les zones humides. Progressivement les bords de sèvre sont mis en valeur après les aménagements dans le parc Hélène Guyonnet, l’ouverture du verger, sans oublier le Parc Chaigneau..

 

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