Eugène Cailbault (1856 – 1933) est un sculpteur local, né à Breloux. Nous savons peu de choses sur cette personne. Il est enterré ici avec son épouse Lydi Brillault.
La tombe :
Ce monument est remarquable par sa symbolique.
Nous voyons des pattes de lion, à la base du monument. L’animal représente la force, et notamment la force de la foi. Il est également lié à l’idée de résurrection.
Le crâne et les os croisés sont l’image de ce qui reste du corps après le décès. Ils servent de « memento mori », de rappel aux visiteurs de leur mortalité. Cela fait écho à la phrase gravée « J’ai été ce que vous êtes, Vous serez ce que je suis »
A contrario, le masque préserve l’image de la vie, fixe dans l’éternité le visage du vivant.
Les arum, associés à l’amour sincère, symbolisent une union intemporelle. Parallèlement, ils symbolisent aussi un piège trompeur pour la jeunesse, ici de croire que la mort n’arrivera jamais.
La couronne de roses évoque la fragilité de la vie. Cette fleur est également le symbole de l’amour.
Le hibou, animal nocturne, symbolise la tristesse, l’obscurité et la solitude. Il est beaucoup lié à la mort, son cri étant un présage funeste. On le considère également comme un animal capable de voir dans le monde des morts. La croix est en forme de tronc, l’arbre représentant le lien entre le ciel (Dieu) et la terre (les hommes). Il symbolise également la vie, vivant chaque année la renaissance, l’épanouissement et la décrépitude. Dessus, le Christ et le serpent s’opposent comme l’affrontement du bien et du mal. INRI signifie « Iesus Nazarenus Rex Judaeorum » soit « Jésus de Nazareth roi des Juifs ». L’acronyme aurait été gravé sur la croix du Christ lors de sa crucifixion.
Détail de la tombe